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MENISQUES

 MENISCECTOMIE

MENISQUE DEGENERATIF

ménisque normal

déchirure corne postérieure du ménisque interne

anse de sceau méniscale

anse de sceau méniscale luxée

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MÉNISQUES  (mise à jour septembre 2017)

 

Les ménisques sont des fibro-cartilages entre le tibia et le fémur, qui ont un rôle d’amortisseur, de répartition des charges, de stabilisation secondaire du genou. On a un ménisque interne et un ménisque externe.

 

Ils sont fréquemment lésés, soit de façon traumatique lors d’une entorse, souvent chez des patients jeunes et sportifs ,  soit plus souvent par usure.  Ils sont toujours fortement abîmés dans l’arthrose du genou.

 

Les signes cliniques :

 

Douleurs au niveau interne ou externe, blocages intermittents, douleurs postérieures , douleur en flexion du genou, en position accroupie. 

La gêne peut être permanente, ou seulement lors d’un geste sportif ( impossibilité de courir).

Le blocage complet , ou blocage méniscal, le genou est bloqué en flexion.  Avec impossibilité de l’extension et grandes douleurs , c’est en général une anse de sceau méniscale , luxée entre le fémur et le tibia, c’est une urgence pour rapidement faire une arthroscopie.

 

Dans les lésions méniscales  traumatiques :

 

     l’absence de rupture du croisé antérieur : si la lésion est modérée elle peut cicatriser en quelques semaines , sinon un geste chirurgical est indiqué si le genou reste douloureux.

 

         Si la lésion du ménisque n’est pas réparable, il faut faire une meniscectomie de la partie lésée du ménisque ( meniscectomie = résection du ménisque), intervention réalisée par arthroscopie.

 

        Si la lésion du ménisque est réparable, il faut faire une suture méniscale, c’est une Réparation du ménisque par avivement et points de suture, cette intervention est également réalisée par arthroscopie.

 

Dans les lésions méniscales d’usure :

 

On appelle cette lésion le ménisque dégénératif. C’est une usure plus qu’une déchirure, et si possible il vaut mieux ne pas l’opérer. Cette lésion est  toujours associée à des lésions du cartilage de l’articulation fémoro tibiale ( entre le fémur et le tibia). On commence la plupart du temps à faire une infiltration du genou ( voir fiche infiltration), ce qui peut soulager complètement le patient. C’est souvent après l’échec des infiltrations que l’on peut être amené à proposer une meniscectomie arthroscopique, essentiellement si il existe une languette méniscale instable qui provoque des blocages du genou ou des douleurs rebelles .

 

en 10 ans , le nombre de méniscectomies en France à baissé de 30% . Les indications des méniscectomie ont été mieux précisées  et personnellement je respecte les recommandations de la société européenne du chirurgie du genou (ESSKA) : traitement médical dans un premier temps , infiltration  , et chirurgie uniquement en cs d'échec ou de tableau clinique particulièrement douloureux . 

 

L’arthroscopie:

 

L’arthroscopie du genou pour traiter une lésion méniscale est une des interventions les plus fréquentes, elle est réalisée en chirurgie ambulatoire.

On fait 2 ou 3 incisions de 5 mm pour introduire une caméra , on dilaté l’articulation avec du sérum physiologique, et on peut faire des gestes chirurgicaux , comme une résection d’une partie de ménisque ( meniscectomie), une réinsertion méniscale, une ligamentoplastie du croisé antérieur.

 

Complications 

 

Les suites précoces sont souvent assez simples . Il y a toujours un épanchement articulaire , quelquefois volumineux , qu’il faut quelquefois ponctionner et infiltrer. Le taux d’infection de la chirurgie arthroscopique est plus faible que la chirurgie à ciel ouvert. Il y a un petit risque de phlébite et un traitement anticoagulant est quelquefois nécessaire  (si la patient a des facteurs de risques de phlébite)

Après une meniscectomie il y a une risque d’accélération de l’usure cartilagineuse et donc d’evolution vers une arthrose. 

 

Après une réinsertion méniscale il y a 30% d’échec de réinsertion, qui conduisent alors a une meniscectomie, mais plus le patient est jeune , plus on essaye de suturer le ménisque. 

D'autres complications sont beaucoup plus rares :  comme l'ostéonécrose du condyle ; les bris de pinces d'arthroscopie, 

luxation d'une languette sous le ménisque

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anse de seau luxée , puis réduite  (avant réinsertion méniscale ), dossier Dr h robin 2020

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